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Cartographie 17

SFO Société Française d’Orchidophilie de Poitou-Charentes et Vendée. Cette rubrique vous donne accès à la cartographie par espèce des Orchidées de Charente-Maritime (17)
Dernière mise à jour : février 2009

 
Listes des Articles

Proche d’Anacamptis coriophora subsp. coriophora, cette orchidée nettement calcicole affectionne des pelouses plus rases et plus sèches.

Anacamptis laxiflora est l’hôte des prairies humides. Cette très élégante orchidée peut s’y trouver en populations très imposantes, malheureusement, ces milieux sont de plus en plus utilisés pour le culture du maïs ou des peupliers.

Indifférent à la nature du sol, l’Orchis bouffon fleurit en mars avril sur différents types de prairies et sur les coteaux marneux où il forme cependant des populations moins nombreuses. C’est avec Ophrys araneola la première orchidée à fleurir au printemps.

Proche d’Anacamptis laxiflora, Anacamptis palustris préfère les stations nettement plus humides et fleurit quinze jours plus tard, il s’hybride souvent avec cette espèce.

Anacamptis pyramidalis est très commune dans toute la région. Cette petite orchidée peu variable forme souvent des populations très denses sur les pelouses mésophiles et les bords de route.

Cephalanthera longifolia est un peu plus robuste que Cephalanthera rubra mais moins haute. Elle pousse dans des sous-bois un peu plus ombragés et est très courante dans les forêts du littoral, moins à l’intérieur.

Considérée à juste titre comme l’une de nos plus élégantes orchidées indigènes, le Céphalanthère rouge prospère dans les sous-bois et le long des lisières, sur substrat calcaire, elle aussi se développe de façon spectaculaire sur le littoral.

Superbe orchidée aux robustes hampes surmontées d’une inflorescence rouge très dense. Peut former de grandes populations dans les prairies les plus humides et les marais alcalins.

C’est une plante élancée qu’il est souvent bien difficile de différencier de D. fuchsii et de D. ericetorum. Dactylorhiza maculata pousse dans des milieux humides neutres à légèrement acides, plutôt à mi ombre.

Très proche de D. maculata, Dactylorhiza fuchsii s’en distingue par une inflorescence conique peu dense, et par son exigence de substrats nettement alcalins.

Dactylorhiza incarnata est une Orchidée caractéristique des prairies inondables. Ses populations peuvent se révéler importantes. Elle s’est considérablement raréfiée depuis un quart de siècle.

Epipactis helleborine est une Orchidée forestière, souvent de grande taille, qui préfère les lisières mais ne dédaigne pas une ombre plus soutenue.

La petitesse des feuilles et des fleurs, leur couleur peu attractive expliquent que cette orchidée soit difficile à repérer. Les hêtraies calcicoles et les chênaies pubescentes constituent ses milieux préférés.

Son port plus grêle et son inflorescence lâche font partie des caractères qui le différencient Epipactis muelleri d’Epipactis helleborine, avec lequel il est parfois confondu. Il fleurit néanmoins plus tôt et exige des milieux plus ensoleillés, toujours sur calcaire.

Epipactis palustris est une très belle orchidée des zones marécageuses. Il peut former de très grandes colonies, mais est particulièrement menacé par l’assèchement et le mise en culture de ses biotopes traditionnels.

Epipactis phyllanthes est une espèce typiquement atlantique, poussant préférentiellement sur les sols sablonneux de Charente-Maritime.

Gymnadenia conopsea est une Orchidée plutôt calcicole assez largement répandue du fait de son adaptabilité à des milieux sensiblement différents, aussi bien coteaux secs que prairies humides, voire terrains marécageux.

Himantoglossum hircinum est une grande et belle orchidée calcicole qui colonise l’ensemble des milieux ouverts, qu’ils soient naturels ou assez fortement anthropisés.

Limodorum abortivum est un Orchidée très spectaculaire, saprophyte et strictement calcicole, qui se rencontre dans les sous bois clairs et le long des lisières.

Liparis loeselii est une très petite plante uniformément verte et malaisée à repérer dans les prairies marécageuses ou les tourbières alcalines qui constituent ses biotopes possibles.

Neotinea maculata est une petite méditerraneo-atlantique particulièrement discrète, passée longtemps inaperçue en Charente-Maritime.

L’Orchis brûlé est une gracieuse petite orchidée des coteaux marneux, fréquemment présente aussi dans les prairies peu humides.

La Neottie nid d’oiseau est une plante saprophyte qui apparaît, généralement en petites colonies, dans des boisements divers et s’accommode d’une ombre assez soutenue.

La Néottie ovale est une Orchidée très fréquente et largement ubiquiste qui colonise toutes sortes de boisements mais qui se rencontre aussi dans les pelouses.

En juin, l’Ophrys apifera peut être observé dans toute la région, aussi bien sur calcaire que sur substrat neutre ou même légèrement acide.

Ophrys araneola est souvent la première orchidée qui s’épanouit, au sortir de l’hiver, sur les coteaux calcaires régionaux.

Proche de l’Ophrys araneola, avec lequel il présente souvent des formes de transition, Ophrys aranifera apparaît un peu plus tardivement, sur les mêmes biotopes.

Ce petit Ophrys du Massif d’Argenson est un petit Ophrys tardif longtemps confondu avec Ophrs araneola mais à phénologie décallée, puisqu’il ne fleurit qu’au mois de juin, sur des pelouses rases bien ensoleillées.

Les stations de l’Ophrys frelon sont rares dans notre région. Il devient par ailleurs difficilement identifiable lorsqu’il vient en recouvrement avec l’aire de répartition d’Ohrys scolopax.

Ophrys insectifera est une très belle orchidée, au port élégant et aux petites fleurs délicates, largement répandue sur terrain calcaire : coteaux plus ou moins ensoleillés, lisières, mais aussi sous-bois clairs.

Ophrys lutea est une espèce méditerranéenne calcicole, qui exige un milieu très bien ensoleillé et sec, voire aride. Sa progression régulière vers le nord ouest s’est vérifiée régionalement au cours des deux dernières décennies.

Ophrys passionis est une plante de répartition méditerranéo-atlantique proche d’O. aranifera qui fleurit en mars-avril sur les pelouses rases bien exposées.

Espèce décrite de Poitou-Charentes, en 1994, qui se différencie d’Ophrys scolopax par une floraison plus tardive (fin juin à début septembre parfois) et des fleurs de très petite taille. Ophys santonica affectionne les pelouses mésophiles et certaines lisières.

Ophrys de distribution méridionale, calcicole, présent dans toute la moitié sud de la Région. Ophrys scolopax est parfois très abondant sur les pelouses mésophiles.

Ophrys speculum est une Orchidée strictement méditerranéenne qui compte parmi les plus belles de la flore nationale et s’aventure parfois sur les pelouses thermophiles du centre-ouest.

L’Ophrys sillonné est une Orchidée discrète, de distribution méditerranéo-atlantique, que l’on peut rencontrer aussi bien dans les prairies de fauche que sur certains coteaux nettement plus secs.

Cet Ophrys est typiquement gascon et n’a été identifié dans notre région que dans l’Île d’Oléron.

L’Homme pendu est une espèce calcicole, qui peut être abondante lorsque les conditions lui conviennent.

L’Orchis mâle est très fréquent et abondant sur tous les substrats neutres à acides. Il peut occuper certaines pelouses mais surtout les lisières, les clairières et les bords de routes.

L’Orchis singe est très rare en Charente-Maritime et n’a été découvert que récemment dans une unique station

L’Orchis singe est très rare en Charente-Maritime et n’a été découvert que dans une unique station

Nettement moins abondante que P. Chlorantha, cette orchidée plus grêle affectionne des stations un peu plus acides et surtout plus humides.

Largement répandu sur terrain calcaire, quel que soit le biotope, coteau, prairie ou sous bois, l’Orchis verdâtre est l’un des plus communs de la région.

Serapias lingua est una plante assez variable poussant en colonies parfois considérables et adaptée à tous types de milieux (pelouse, prairie…calcaires, neutres ou acides) à condition qu’ils soient suffisamment humides jusqu’à la floraison en avril-mai.

Cette orchidée méditerranéo-atlantique, protégée au niveau national, est caractéristique des prairies humides du littoral.

Petite orchidée délicate et discrète des zones marécageuses, Spiranthes aestivalis, protégée nationalement, est menacée sur l’ensemble du territoire.

Très gracieuse petite plante qui clôt la saison orchidophile, de fin août à mi octobre. Parfois très abondante dans ses stations, Spiranthes spiralis n’est pas facile à repérer parmi les graminées sociales des pelouses.